L'église ST Pierre, bien charpentée Imprimer

Que cachent donc les échafaudages ? Depuis novembre 2009 les ouvriers s’activent en toute discrétion à la restauration de l’église. Pas facile de se faire une idée de l’avancée des travaux, lorsque tout est occulté par des bâches afin d’éviter les projections et de cantonner la poussière. Pourtant, à l’intérieur de l’enceinte, les ouvrier- compagnons ne chôment pas et s’attèllent avec un réel savoir-faire à la restauration de la charpente sous les voûtes collatérales. M . Roy l’architecte responsable du chantier souligne : ‘’ On croit souvent à tort que la restauration de ce type de bâtiment s’apparente à du ravalement, mais cela n’a rien à voir, le travail des charpentiers ressemble plutôt ici a de la chirurgie !’’
Ainsi, dans l’entrelac de pannes et de chevrons, les charpentiers ont repéré les pièces  vermoulues ou perforées par l’appétit des vrillettes et s’appliquent à les remplacer par de nouvelles, taillées sur mesure ou à  renforcer les parties détériorées par un apport de résines. Pour le charpentier, M. Lesurtel, la restauration doit se faire en coopération étroite avec les autres corps de métiers : ‘‘On ne peut pas travailler sur plan, chacun de son côté. Le charpentier doit s’adapter au maçon et le plâtrier au charpentier. Quand on n’est plus dans le standard, c’est sur place, avec des gabarits, des essais, que l’on arrive a trouver les bonnes solutions.’’

 

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